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Dans le film de Sergeï Eisenstein "Alexandre Nevski" (1938), musique de Sergeï Prokofiev, une séquence saisissante succède à la terrible bataille que livre Alexandre sur le lac Peïpous gelé : la nuit tombée, une femme cherche parmi la multitude des corps gisant sur la glace, un héros encore en vie.
Après une introduction livide et pesante, une mélodie d'une infinie tristesse se fait entendre durant toute la longue séquence. Expression d'une compassion résignée avec néanmoins, à l'ultime fin, un bref et violent sursaut de colère dans la nuance subitement forte.

Prokofiev reprendra cette mélodie dans la cantate op. 78 intitulée également Alexandre Nevski, confiant celle-ci à la voix de mezzo-soprano sur un texte écrit par lui-même en collaboration avec le poète Vladimir Lugovskoï.

Pour inspirer l'interprétation et éventuellement dans le cas où on souhaiterait dire le texte avant l'exécution, celui-ci est cité dans la partition, en russe, en anglais et en français.

6 pages. Le téléchargement comprend la partition violoncelle et piano (4 pages) et la partie séparée pour le violoncelle (2 pages). De même, les téléchargements pour alto et pour violon comportent la partie de l'instrument et l'accompagnement de piano.