Chanson polyphonique d'un compositeur peu connu du début du XVI° siècle sur un texte de Ronsard. Comme souvent dans cette tradition, mais tout particulièrement dans cette chanson d'Antoine de Bertrand, le rapport texte-musique fait apparaître une prééminence des paroles, non que les lignes mélodiques et les harmonies ne soient pas d'une grande qualité, mais elles s'effacent presque devant la valeur expressive des mots. Deux couplets, deux questions à la "douce ennemie" : quelle est ma vie ? quelle est ma compagnie ? Les réponses donnent lieu à des énumérations lamentables : "pauvre, chétive, langoureuse, dolente, triste malheureuse", puis "ennuy, travail, peine, tristesse, larmes, soupirs, sanglotz, détresse".
Comme souvent, la conclusion est surprenante, dans l'ancienne tradition de l'amour courtois, touchante aussi, en rappel de l'antinomie du titre : "heureux du mal que je reçoy pour t'aimer cent fois plus que moi".
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Téléchargement : 2 pages, 79 mesures, 2 couplets, paroles en français.
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